1. |
Mon amour passagère
03:15
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2. |
Tes lèvres
01:40
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Tes lèvres
Douces aromatisées
Ne font que m’inspirer
Me donnent des idées
Sans trêve
Et rien que d’y penser
Il me vient des envies
De goûter à ton souffle
Sucré.
Tes lèvres
Tes lèvres m’interpellent
Quand je roule une gamme elles
Me disent défense d’entrer.
Tes lèvres
Ta langue bien cachée
Sont le fruit défendu
Auquel je n’ai pu résister.
Tes lèvres
Deux perles de rosée
Sont le fruit défendu
Auquel je n’ai pu résister.
*
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3. |
Je veux vivre
03:14
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Je veux encore que la douceur de vivre l’emporte sur la mort
Je veux plus fort que tes parfums m’enivrent ensoleillent ce décor
Je veux encore le vent sur mon visage et ton souffle sur mon corps
Je veux vivre.
Je veux encore que tes éclats de rire brillent comme de l’or
Je veux plus fort que tes mots me délivrent à la prochaine aurore
Je veux encore ton parfum sur mes rives et ta peau sur mon corps
Heureux jusqu’à l’autre bord.
*
Refrain :
Je veux vivre je veux vivre et respirer encore
Je veux vivre être ivre fermer les yeux pour voir un autre sort
Je veux vivre Je veux vivre où les murs immobiles ne me broient pas le corps Heureux jusqu’à l’autre bord.
*
Je veux encore que la douceur de vivre l’emporte sur la mort
Je veux plus fort m’échouer sur tes rives à la prochaine aurore
Je veux encore que tes mots me délivrent de chaque mauvais sort
Heureux jusqu’à l’autre bord.
*
Refrain 2 :
Je veux vivre je veux vivre et espérer encore
Je veux vivre être ivre échouer sur ton corps
Je veux vivre être libre que nos vies immobiles trouvent un nouveau décor.
Heureux jusqu’à l’autre bord…
*
Je veux encore que les flammes du désir consument nos deux corps
Je veux si fort partir à la dérive vers de nouveaux trésors
Je veux encore ton rire qui s’envole plus précieux que de l’or
Heureux jusqu’à l’autre bord.
*
Refrain 3 :
Je veux vivre je veux vivre finir échoué sur ton corps
Je veux vivre être libre le crier à détruire la mort
Je veux vivre je veux vivre que nos vies inutiles trouvent un nouveau décor.
Je veux vivre je veux vivre sans peur et sans reproche
Je veux vivre être libre pouvoir accélérer encore
Je veux vivre je veux vivre où les murs immobiles ne me broient pas le corps Heureux jusqu’à l’autre bord.
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4. |
A travers
03:07
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5. |
Des mots d'amour
03:16
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J’aimerai l’espace d’un instant changer de peau changer de peau Retirer pour quelques secondes mes oripeaux mes oripeaux Changer de sexe et de couleur Pour bien apprendre ma leçon Écrire à la craie sur les murs des mots d’amour des mots d’amour.
J’aimerais l’espace d’un instant Changer de camp changer de camp Autre nation autre drapeau sans jugement sans jugement Renaître au monde nu comme un ver Démuni comme au premier jour Et pouvoir peindre l’univers de mots d’amour de mots d’amour.
*
J’aimerais l’espace d’une seconde changer de sang changer de sang Lorsqu’il coule sur les mappemondes ou les écrans ou les écrans être un soldat un déserteur un enfant tombé sous les bombes Et balancer aux dictateurs des mots d’amour des mots d’amour.
J’aimerais parfois changer de peau être un enfant être un enfant Retrouver le sourire idiot de l’innocent de l’innocent Courir jouer à la marelle se battre oui mais pour de faux Et dessiner sur tous les murs des mots d’amour des mots d’amour.
*
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6. |
La vie en vrai
03:34
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La vie en vrai
C'est pas rien que d'la rigolade
Des bouts d'récré
Bousculé à coup de cartables
Ça serait plutôt
Une dictée qui durerait mille ans
Y en a qui trouvent ça révoltant.
*
La vie en vrai
C'est pas les cow-boys et les indiens
C'est pas toujours le héros qui gagnera à la fin
Ca s'rait plutôt
La loi du plus fort qui domine
Y parait qu'y en a qui s’indignent.
*
La vie en vrai
C'est pas la farniente à volonté
Les chants d'oiseaux les vagues turquoises
L'éternel été.
C'est le doux son
De la pointeuse de l'usine
Y parait qu'y en a qu'ça déprime.
*
La vie en vrai
C'est pas toujours ce qu'on attendait
C'est pas Byzance
C'est un appartement à louer
C'est pas en s'baissant
Des lingots d'or et des pépites
Y parait qu'y en a qu'ça irrite.
*
La vie en vrai
C'est pas les p'tites femmes à volonté
C'est pas Bysance
C'est pas l'orgie tous les jours de l'année
C'est ton absence
C'est un tube entier d'aspirine
Y parait qu'y en qui s'indignent.
*
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7. |
Papillons
01:06
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J’ai des papillons dans le cœur
Des battements d’ailes à l’intérieur
Je lève les sourc-il est là
Son ombre se rapproche de moi.
J’ai comme des fourmis sur ma peau
Une aile de mésange sur mon berceau
Sait-il l’effet qu’il me fait
Sa main parfois frôle mon poignet.
Transition :
Doucement il effleure mon corps
Je l’attends encore et encore…
Refrain 1 :
Je suis une jeune fille en Fleurs
Un arc-en-ciel de couleurs
Et si les Roses me montent aux joues
Je l’aime un peu ou pas du tout.
Je suis une jeune fille en Fleurs
Jardin ouvert à l’intérieur
Si ses lèvres ont le goût du ciel
Les nuages s’effacent lorsqu’il m’appelle.
*
J’ai des papillons qui frétillent
Des abeilles autour de moi butinent
Mon cœur est un pot de miel
Que sa langue goûte dans mon sommeil.
J’ai comme des fourmis sur ma peau
Une aile de mésange sur mon berceau
Sait-il l’effet qu’il me fait
Sa main parfois frôle mon poignet.
Doucement il effleure mon corps
Je l’attends encore et encore…
Refrain 2 :
Je suis une jeune fille en Fleurs
Un arc-en-ciel de couleurs
Et si les Roses me montent aux joues
Je l’aime un peu ou pas du tout.
Je suis une jeune fille en Fleurs
Jardin ouvert à l’intérieur
S’il sourit à mon réveil
C’est Alice au pays des merveilles.
*
Puis Refrain Ad lib
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8. |
Toi contre moi
01:49
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Je vois des natures mortes naître dans tes bras
Mon amour que faire sans toi
Si j’entrouvre les portes qui mènent jusqu’à toi
Est-ce qu’un jour on se retrouvera
C’est l’impossible combat.
*
Mais toi contre moi
Mon amour
Le fer et le froid
Pour toujours.
*
Je revois les lueurs des notes qui s’étiolent
Et qui fondent sous le combat
Des inconnus qui viennent et qui frappent à ma porte
Me disent de sourire que tout va bien
Que ça ira mieux demain.
*
Mais que faire sans toi
Mon amour ?
Je pourrais bien t’attendre
Pour toujours.
*
Je traîne dans les couloirs au hasard des portes
Il arrive que je croise
Des femmes sans visage qui tournent autour de moi
C’est comme si elles n’existaient pas
Transparentes à travers toi.
*
C’est toi contre moi
Mon amour
L’impossible combat
Sans retour.
Mets-toi contre moi
Contre moi
Contre moi
Contre moi.
*
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9. |
Je rends les armes
03:29
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10. |
Fini l'été
02:57
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Le soleil couche
Son auréole sur le papier
Les brindilles craquent
Et se brisent dessous mes pieds
Le vent se lève
Il s’était à peine calmé
Le temps se couvre
Fini l’été est terminé.
Les douces larmes
Coulent dessus mon visage fané
Ne sont de peine
Sont juste là pour terminer
La saison morte
Une autre va lui succéder
Adieu l’été.
Fini soleil
Mers et jours à volonté
Les rires blêmes
Sous les vapeurs des eaux usées
Fini l’amour
Est parti sans se retourner
Fini l’été.
Le mois de novembre
S'étiole doucement
Toi ma douce et tendre … attends.
Les rires clairs
Et ta peau blanche sur la jetée
Nos belles caresses
Et nos étreintes inachevées
L’année prochaine
Si tout va bien on se le refait
L’insouciance part
Reste plus rien pour supporter
Fini l’été.
C’était si bien
Si seulement je pouvais
Rien qu’un instant
Revivre mes tendres années
Juste un beau rêve
Est-ce que c’est vraiment arrivé ?
Adieu l’été…
Le mois de novembre
S'étire doucement
Toi ma douce et tendre … attends.
Attends.
*
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11. |
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Dunes de sable
Infranchissables
Les rires et les regrets
Semblent disparus.
Dans le brouillard
Percent les phares
Falaises accrochées
Au ciel suspendu.
*
1er refrain :
Les gens de bord de mer ne s’aiment plus
Ils flottent solitaires
Vers l’inconnu
Les gens de bord de mer ne sèment plus
Que des fleurs d’éphémères
Paradis perdu.
*
2eme couplet :
Au flanc des dunes
Plongent les brumes
Frontières imaginaires
Posées sur les rives.
A marée basse
Se traînent les carcasses
Echouées sur la grève
Des horizons déchus.
*
2eme refrain :
Les gens de bord de mer ne rêvent plus
Ils traînent en solitaire
Vers l’inconnu
Les gens de bord de mer ne sèment plus
Que des graines éphémères
Paradis perdu.
Les gens de bord de mer sont dérisoires
Ils flottent à la dérive et rentrent tard
Les gens de bord de mer ne sèment plus
Que le vague souvenir d’un
Paradis perdu.
*
Les yeux dans le vague
Noyées les larmes
Les algues et les embruns
Ferment les issues.
Sous le ressac
Des entrelacs
Epaves échouées
Des horizons perdus.
*
3eme refrain :
Les gens de bord de mer n’espèrent plus
Ressassent leurs espoirs
Sans issue
Les gens de bord de mer ne rêvent plus
Sur l’eau flotte des airs de
Paradis perdu.
Les gens de bord de mer sont dérisoires
Ils traînent à la dérive et rentrent tard
Les gens de bord de mer ne sèment plus
Que le vague souvenir d’un Paradis perdu.
*
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12. |
Milliards
02:50
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J’entends dire que toute espérance est bannie
Que la vie d’un gauche te mettra au tapis
Comme un sport de combat une prise de Krav maga
Un high kick plus rapide qu’une supernova.
J’entends dire que toute morale est à proscrire
Que la loi du plus fort dicte la conduite
Qu’il faut être un champion pour gagner des millions
Ecraser les rivaux à coup de talon.
*
Refrain 1 :
Mais je sème des millions de milliards
De graines porteuses d’espoir qui germent au hasard
Et je lance des bouteilles à la mer
Des refrains éphémères porteurs d’espoir.
*
J’entends dire que partout s’envole l’espoir
Qu’un sourire est une arme bien dérisoire
Qu’il faudra être dur pour vaincre la nature
Et se faire une place à coup de rasoir.
J’entends dire la vie est un sport de combat
Une lutte permanente à celui qui pourra
Survivre dans les ruelles le béton nous entraîne
Vers la fin de cette folie inhumaine.
*
Refrain 2 :
Mais je sème des millions de graines
Dans les champs du savoir désarmer les trottoirs
Et je lance des bouteilles à la mer
Comme autant de prières porteuses d’espoir.
*
J’entends dire qu’autour de moi plus rien ne va
Que la vie a déjà gagné le combat
Une morsure de jaguar un trois bande au billard
Une maîtresse qui s’achète à coup de dollars.
*
Refrains Fin :
Mais j’allume des millions de milliards
De lucioles dans le noir porteuses d’espoir
Et je sème des milliers de rimes
à l’encre indélébile dans les esprits fertiles.
mais Je suis libre de semer des milliards
De mots porteurs d’espoir qui germent sur les trottoirs
Je suis libre de rire et de danser
Avec moi des milliers de lanceurs d’espoirs.
car Je suis libre de lancer à la mer
Des bouteilles éphémères comme autant de prières
Je suis libre de tracer mon sillon
Pour planter des millions de paroles d’espoir.
*
*
*
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13. |
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Dans les parkings
Sous les flancs des buildings
Les avenues sont vides
Il n’y a plus personne
Soleil couchant
Evanoui sous les dunes
En bordure des lagunes
Il n’y a plus personne.
*
Sur les parvis
Des monuments brisés
Des lueurs irisées
il n’y a plus personne
Sous les embruns
Dans les cornes de brume
Les tourbillons d’écume
Il n’y a plus personne.
*
Le monde semble vide quand tu n’es plus là
Ton souffle et ta peau glissent sous mes pas.
*
Sous les vies blêmes
Des plaisirs défendus
Le fil est suspendu
Il n’y a plus personne
Sous les aurores
Des champs vierges en pâture
Comme une frêle écriture
Il n’y a plus personne.
*
Le monde semble vide si tu n’es plus là
Je marche parmi des débris de souvenirs
Tout est dépeuplé quand tu n’es plus là
Au milieu des décombres j’entends ton rire.
*
Sous les pas lourds
Des gravats de poussière
Dans l’éternel hiver
Il n’y a plus personne
Sous les nuages
Traînées noires de suie
Les survivants oublient
Qu’il n’y a plus personne.
*
Tout est dépeuplé si tu n’es plus là
Ta peau nue ta voix etcetera
Le monde semble vide quand tu n’es plus là
Huit milliards d’humains oui mais sans toi.
*
Dans l’air résonnent
Quelques notes de musique
Comme une vaste supplique
Il n’y a plus personne.
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14. |
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Allongé dessous les fenêtres de ma vie
J’attendrai que tu me reviennes
Je t’en prie reste à l’abri
Sous les étoiles sous les étoiles.
*
Allongé dessous les fenêtres de l’oubli
J’attends qu’on m’ouvre ou qu’on me retrouve
Je sais qu’on est attendu
Sous les étoiles Sous les étoiles.
*
Refrain :
Alors pose ta tête sur mon épaule
Et si nos peaux se frôlent
Je ne pourrai plus dire un mot.
Pose ta tête sur mon épaule
Et si tu trouves ça drôle
Il y a des chances qu’on s’affole.
*
Allongé dessous les fenêtres de ma vie
J’attends qu’on m’ouvre ou qu’on me retrouve
Je t’en prie trouve un abri
Sous les étoiles sous les étoiles.
*
Refrain :
Alors Pose ta tête sur mon épaule
Et si ta peau me frôle
Je ne pourrai plus dire un mot.
Pose ta main sur mon épaule
Et si l’amour nous frôle
Il y a des chances qu’on s’affole.
*
Allongé dessous les fenêtres de ma vie
J’attendrais que tu me reviennes
Lentement nos ailes déployées
Sous les étoiles sous les étoiles.
*
Refrain :
Alors Pose ta tête sur mon épaule
Et si l’amour nous frôle
Je ne saurais plus faire un seul geste
Pose ta main sur mon épaule
All is under control
Y’a des chances qu’on s’affole.
Pose ta tête sur mon épaule
Et si la mort nous frôle
C’est qu’elle nous envie
Pose ta main sur mon épaule
Et si l’amour nous frôle
Y’a des chances qu’on s’affole.
**
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15. |
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Refrain :
Nous sommes tels des bateaux qui dérivent
Brûlés sous le feu des projecteurs
Le regard rivé vers l’autre rive
Un espoir un rêve, un ailleurs.
Nous sommes tels des voiliers qui dérivent
Accrochés aux sirènes d’argent
Leurs chants qui nous guident vers l’autre rive
Envoûtés par les parfums d’argan.
*
Couplet :
Si nous posions pour quelques heures
Tous nos doutes et toutes nos douleurs
Pour repartir le cœur vaillant
Pas après pas, obstinément.
*
Nous sommes tels des bateaux immobiles
Brûlés sous les feux des projecteurs
Nous sommes tels des acteurs fragiles
Sur la scène d’un écran en couleur.
Nous sommes tels des navires sans but
Emportés par des flots de hasard
Fragiles Acrobates suspendus
Accrochés aux cordes des guitares.
*
Si nous posions pour quelques heures
Nos artifices et nos douleurs
Masques baissés sourire devant
Légers comme l’air jusqu’au firmament.
*
Nous sommes tels des voiliers qui dérivent
Noyés sous le flot des projecteurs
Nous sommes telles des strophes du bateau ivre
Sensations inondées de couleurs.
Nous sommes tels des navires sans voile
Ballottés au gré des courants d’air
Nous sommes telles des poussières d’étoiles
Regroupées au milieu d’un désert.
*
Nous sommes tels des navires sans voile
Dérivant au gré des tourbillons
Nous sommes telles des coquilles de noix vides
Emportées par le flot d’un torrent.
Nous sommes tel un bateau qui dérive
Amarre cassée, gouvernail en berne
Attendant un signe de l’autre rive
Un éclair un nuage un repère.
*
Abandonnons dans nos sillages
Nos peurs et nos manques de courage
La proue pointée vers l’horizon
Pas après pas nos vies refleuriront.
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16. |
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Car je suis telle une étoile fuyante
Un parfum qui aussitôt s’absente
Un éclair une ombre sur les murs
Soupir insaisissable un murmure
Mais je suis une étoile fuyante
Souvenir d’une passion troublante
Un fantôme délivré de ses chaînes
Un couplet une prose un poème
*
A peine posée je m’enfuis
Sous d’autres latitudes
Souvent pressée je m’ennuie
Bourrée de certitudes
A peine posée je m’enfuis
Je joue la fille de l’air
Je ne suis qu’un amour
Passagère
*
Car je suis telle une étoile fuyante
Un soupir une vague une déferlante
Un rivage sous la marée montante
Engloutie sous les flots je m’absente
Mais je suis une étoile fuyante
Souvenir qui aussitôt s’absente
Un soupir une larme évaporée
Un good bye au revoir sans regret
*
A peine posée je m’enfuis
Sous d’autres latitudes
Souvent pressée je m’ennuie
Bourrée d'incertitudes
A peine posée je m’enfuis
Sous d’autres latitudes
Souvent pressée je m’ennuie
Bourrée d’incertitudes
*
Car je suis telle une étoile fuyante
Qui répond aux abonnées absentes
Un oubli une passion une romance
Ma plus grande qualité c’est l’absence
Mais je suis une étoile fuyante
Un parfum une passion troublante
Un oubli un tag sur ton mur
Une larme un parfum un murmure
Une larme un parfum un murmure
*
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17. |
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J’ai survécu aux chaleurs étouffantes
J’ai survécu aux cruels hivers
J’ai survécu à l’automne qui vous hante
J’ai survécu aux vents qui vous transpercent
J’ai survécu aux crachats des passants
J’ai survécu aux épaules qui bousculent
J’ai survécu à mille poings dans la gueule
J’ai survécu, moi, fourmi minuscule
J’ai survécu au sommet des montagnes
J’ai survécu tout au fond des nuits sales
J’ai survécu sans étoiles et sans lune
J’ai survécu enterré sous les dunes
+J’ai survécu aux pires atterrissages
J’ai survécu même à l’alunissage
J’ai survécu aux milliards de comètes
J’ai survécu destruction de planètes
J’ai survécu aux disputes des amants.
J’ai survécu aux rires des enfants
J’ai survécu à mon adolescence
J’ai survécu aux flammes incandescentes
+J’ai survécu explosion nucléaire
J’ai survécu aux balles des snipers
J’ai survécu, c’est peut-être un miracle
J’ai survécu telle une croute que l’on racle.
J’ai survécu aux prédictions maudites
J’ai survécu aux fausses promesses écrites
J’ai survécu aux mensonges, trahisons
J’ai survécu aux barreaux des prisons
J’ai survécu sans air, sans oxygène
J’ai survécu dix mille lieues sous les mers
J’ai survécu emmuré dans ma haine
J’ai survécu au milieu d’un cimetière
+ J’ai survécu aux extinctions massives
J’ai survécu aux volcans qui s’agitent
J’ai survécu aux tremblements de terre
J’ai survécu, voilà la belle affaire
J’ai survécu, je ne sais pas comment
J’ai survécu, coup de bol, coup de chance
J’ai survécu, à présent c’est ton tour
J’ai survécu à toi, cherche l’amour
J’ai survécu au béton, aux voitures
J’ai survécu aux longues nuits de bitures
J’ai survécu aux ambiances sordides
J’ai esquivé les gouttes de pluie acide
J’ai survécu quel miracle indicible
J’ai survécu, peau tannée comme du cuir.
J’ai survécu ah la belle aventure
J’ai survécu, est-ce qu’il vaut mieux en rire.
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